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La 6G se dessine en Finlande :

Au sein de l'université d'Oulu, 500 chercheurs travaillent sur la future génération de l'Internet mobile, dont le déploiement commercial est espéré en 2030.

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Dans les régions glacées de la Finlande, à moins de 200 kilomètres du cercle Arctique, se dessine une part cruciale du paysage futur de la technologie 6G. Oulu, la cinquième plus grande ville du pays, abrite un laboratoire de recherche financé par Helsinki, entièrement dédié à la prochaine génération de l'Internet mobile. La commercialisation de cette technologie novatrice est envisagée d'ici 2030.

250 millions d'euros de budget : 

Matti Latva-aho, directeur de l'institut 6G Flagship affilié à l'université d'Oulu, déclare avoir entamé les travaux sur la 6G il y a cinq ans, positionnant ainsi l'institution en avant-garde. Il souligne également que les États-Unis n'ont pas encore amorcé leurs recherches sur la 6G.

Fondé en 2018, un an avant le lancement de la 5G, le 6G Flagship bénéficie d'un budget de 250 millions d'euros, alloué jusqu'en 2026. L'institut rassemble 500 chercheurs engagés dans 400 projets de recherche, dont la moitié est dédiée aux technologies de communication sans fil. Cette orientation s'inscrit dans la perspective du possible passage du futur Internet mobile vers de nouvelles fréquences. Ces avancées positionnent l'institut en tant que précurseur, avec des perspectives de recherche innovantes.

Premier réseau test en 2025 :

Actuellement, les recherches sur la 6G demeurent confinées au domaine académique, n'ayant pas encore progressé au-delà du stade des livres blancs destinés à définir la vision et les objectifs pour orienter les travaux des chercheurs. Au cours des cinq dernières années, le 6G Flagship, aux côtés des principaux équipementiers télécoms tels que Huawei, Nokia et Ericsson, a publié 13 de ces documents.

Le laboratoire finlandais aspire à établir un premier réseau de test d'ici 2025. Selon Ari Pouttu, vice-directeur, cette étape permettra d'explorer le fonctionnement des équipements actuels à des fréquences extrêmement élevées. Cette phase d'expérimentation revêt une importance cruciale en préparation des négociations internationales sur les futurs standards de la 6G.

Deux options pour les fréquences :

Des discussions informelles ont déjà eu lieu jusqu'au 15 décembre à Dubaï lors de la dernière conférence de l'International Telecommunication Union (ITU), l'agence des Nations Unies chargée d'établir des normes pour harmoniser les télécommunications. Ces échanges devront être finalisés lors de la prochaine réunion prévue en 2027.

L'enjeu central de ces négociations portera sur le spectre des fréquences de la 6G. Deux options sont envisageables. La première implique l'utilisation de fréquences variant de 7 à 24 GHz, similaires à celles actuellement employées par la 5G. Selon Ari Pouttu, vice-directeur du laboratoire finlandais 6G Flagship, cette option représente la solution la plus simple. Elle permettrait une réutilisation partielle des infrastructures déjà déployées par les opérateurs mobiles, simplifiant ainsi le processus de mise à jour du matériel pour les équipementiers réseau.

50 fois plus rapide : 

Sur le plan théorique, la 6G suscite des attentes en offrant une vitesse de connexion potentiellement jusqu'à 1000 gigaoctets par seconde, soit 50 fois plus rapide que le débit maximal de la 5G. La latence serait également réduite à seulement 0,1 milliseconde, dix fois inférieure à celle de la génération actuelle. La 6G promet également une densité accrue, permettant de connecter un nombre bien plus important d'appareils.

Ces avancées théoriques sont indéniables, mais la question demeure : à quelles fins seront-elles utilisées ? Quatre ans après son lancement, la 5G peine toujours à démontrer son utilité sur le terrain. Son taux d'adoption tarde à décoller, notamment en Europe, tant du côté des consommateurs que des industriels. Matti Latva-aho répond en soulignant que la technologie évolue sur des cycles de dix ans, tandis que l'activité économique suit des cycles de vingt ans. Selon lui, la 5G prépare ainsi le terrain pour la 6G, tout comme la 3G l'avait fait pour la 4G.

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